mercredi 16 septembre 2009

Et que le vaste monde poursuive sa course folle





Tentée par les critiques de Lire et son supplément sur la rentrée littéraire, c'est avec ce livre que j'entame septembre. Ce livre, lui-même découpé en 4 livres par son auteur Colum Mc Cann, nous donne un aperçu d'un New-York vu par
- Corrigan, prêtre qui tombe amoureux d'Adelita, latino, veuve et mère de deux enfants
-deux prostituées, Tilly la mère et Jazzlyn la fille
- Claire la femme d'un juge vivant à Park Avenue dont le fils est mort au Vietnam
- Gloria, la femme noire des quartiers modestes dont le fils a subi le même sort
Surviennent Lara et Blaine qui provoquent un accident qui va chambouler ce petit monde; et par-dessus tout ça, flotte l'ombre d'un funambule qui a tendu son filin entre les deux tours jumelles, et qui n'en finit pas de pirouetter dans cette histoire...

430 pages où s'entrecoisent les destins de personnages attachants. Le style est fouillé et néanmoins assez fluide, différencié, reflétant le caractère de chaque personnage, son milieu d'origine, son environnement. Une bonne mise en perspective des destins mêlés avec de temps en temps des questions existentielles ou des réflexions bien senties.

ex p 419: La seule chose qui valait une larme, ce sont toutes ces beautés que la vie peut offrir, et dont le monde n'a pas les moyens.

ex p 419: ... si les gens ont décidé de l'endroit où ils seront enterrés, c'est qu'ils savent d'où ils viennent.

Ma note: B

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